[Renaissance Kingdoms] Village de Vyu en Sallaz
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[Renaissance Kingdoms] Village de Vyu en Sallaz

{:-:} Forum de Role-Play ·ï¡÷¡ï· Céans le village et la demeure des Marcossey, famille historique du village de Vyu en Sallaz, sur les terres du Faucigny, Duché de Savoie. À toi, nouvel arrivant : pour accéder au château, passe les Portes du village !
 
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 Vendredi 22 janvier 1458

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Ellisal de Marcossey
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Ellisal de Marcossey


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MessageSujet: Vendredi 22 janvier 1458   Vendredi 22 janvier 1458 Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 16:02

Citation :
Aurillac (AAP) - Alors que jusqu'à présent, seuls le Connestable de France et l'Amiral de France s'étaient prononcés sur l'intervention de Compagnies d'Ordonnances Françaises en Empire, Son Altesse Armoria de Mortain vient de sortir du silence et signe en tant que Grande Maistresse de France, la déclaration suivante, qui sans aucun doute, apporte une vision désormais différente de la situation:

Citation :
Nous, Armoria de Mortain, Grand Maître de France, à tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;

Des armées françaises sont entrées en Provence. Nombreuses sont les suppositions à ce sujet, et les rumeurs vont bon train : d'aucuns en profitent, cela va de soi, pour lancer des accusations aussi fausses que le sont leurs engagements de façade. Jusques à ce jour, j'ai laissé courir ces rumeurs, de façon délibérée, puisqu'elles ont permis d'épargner la vie de nos troupes. A présent, je vais y répondre.

Il est dit que nous utilisons le statut de Croisés pour nos actions. Faux : en quittant Genève, nous y avons laissé les blanches bannières.

Il est dit que j'ai menti quant à la destination de ces troupes, que j'ai prétendu qu'elles allaient se rendre dans le Béarn. Faux : en annonçant que je m'y comptais rendre, je n'ai parlé qu'en mon nom propre, sans user du moindre pluriel. Et je cite le discours dont copie est parvenue à Rome :
Citation :
Je prends ce jour la route vers le Béarn, parce que mon devoir me l'ordonne, parce qu'ayant un jour choisi d'entrer dans la famille aristotélicienne, j'ai aussi choisi d'aider ceux de cette famille qui souffrent, et ceux que l'on en détourne.

Je vous invite à en faire autant : puisque nous avons été tenus de laisser notre fer au fourreau, usons de notre verbe, qui est libre, et sans entrave aucune. Il fera bien plus de mal au lion que les coups d'épées

Il est dit que c'est une agression envers l'Empire : faux. L'été dernier, Sa Majesté a écrit à l'Empereur, son cousin, pour s'ouvrir à lui des problèmes que la félonne Provence pose au Royaume. La Provence, que l'on cherche à faire passer pour l'agneau du sacrifice, mais qui, depuis des lustres, héberge de bonne grâce une cohorte de brigands qui régulièrement ravage le sud de notre pays. Sa Majesté a fait savoir à l'Empereur qu'il fallait une action : devant protection à ses vassaux qui s'en étaient ouverts à lui, il ne pouvait rester sans réagir. La lettre a été libellée dans le sens où une absence de réaction forte nous délierait les mains, nous permettant ainsi d'agir.

Et d'agir, il n'était que temps : nous venions tout juste d'apprendre que la Provence comptait voler, non plus cette fois le fruit des efforts d'un sujet de France, d'une ville ou d'une province, mais bel et bien une partie de notre territoire. La Provence s'apprêtait à négocier avec le vil Ryllas une mine languedocienne. Une terre du Royaume, vendue à des félons, à des voleurs ! Cette intention du coms du Languedoc a du reste été rapportée à Sa Majesté, qui se prononcera sous peu sur ce fait. Pour mémoire, le dernier Feudataire ayant eu l'intention de vendre une partie du Royaume a été destitué et considéré comme félon.

Cette chose, c'est la Provence qui en est à l'origine ; certes, elle a eu tôt fait de trouver chez Ryllas une oreille fort complaisante, et peu prompte à se souvenir des devoirs d'un vassal.

Du fait que nos troupes se soient retrouvées libres de tout engagement, puisque n'étant plus Croisées, s'est dégagé une opportunité pour faire comprendre à la Provence que le Royaume de France n'est pas une vache à lait que l'on peut impunément venir traire à la barbe du fermier.

Nulle intention de pillage de notre part, et nulle intention d'annexion : selon que l'on se trouve au sud de la France ou à son est, l'on dit que la Provence est ou non terre d'Empire. Eh bien elle l'est ! Il suffit de le lui rappeler avec fermeté. Et il plaît à Sa Majesté de rendre ses pleins droits à son cousin l'Empereur, au nom de l'amitié qui lie France et Empire.

Nos troupes ne sont pas les sanguinaires que l'on veut bien dépeindre : sans quoi, elles auraient passé outre les désirs de Rome et auraient attaqué Genève. Des assoiffés de sang ou des mercenaires n'en auraient eu cure, et auraient donné l'assaut, d'autant que la situation militaire nous était favorable.

La Provence se dit Aristotélicienne, mais a su se faire aimer des hérétiques genévois, pour que ces derniers actent une reconnaissance de leur prétendue indépendance, mais elle remet en question depuis trop longtemps l'ordre établi, un acte que Sa Sainteté le Pape avait lui-même condamné dans l'une de ses bulles. L'une des rares victimes faites pour l'heure en Provence par nos troupes est d'ailleurs un lion de juda... Provence, terre d'accueil.

Hébergement de brigands aux poches emplies d'Ecus français, accueil d'hérétiques, tentative de morcellement du Royaume, revendication d'une partie de la récente prise de Reims : qui a le premier porté attaque, sinon eux ? Qui est en droit de se défendre, sinon nous ? Avons-nous été l'objet d'une déclaration de guerre ? Non, parce que celle qu'ils mènent est rampante et n'ose pas dire son nom, se tenant plus qu'éloigné de toute forme d'honneur. Ayant été attaqués, il est juste que nous rétorquions.

Ce que ces troupes françaises font en Provence en ce moment, c'est soutenir une juste cause, et accomplir au nom du Roy le devoir de protection des provinces du sud, c'est soutenir sous le regard de Dieu l'ordre qu'Il a établi, en accord avec les mots de Sa Sainteté le Pape. Rien de ce qui se passe ne va à l'encontre, ni de la Foy, ni de l'honneur, ni du devoir.

Et je me permets, en toute humilité, de rappeler le texte de Sa Sainteté que je viens d'évoquer :

Citation :
Nous avons été informé par la Curie des risques de guerre civile au sein du Royaume de France. Les affaires du siècle nous inquiètent au plus haut point, dès qu'elles mettent en péril l'union et la concorde entre les croyants.

L'Église Aristotélicienne a toujours appelé à la paix, et par notre voix elle exhorte les responsables concernés à entreprendre toutes les actions pour rétablir l'unité des fidèles.

La paix des hommes ne peut subsister que dans l'ordre. Aussi, c'est avec une grande crainte que nous avons eu connaissance des intentions des responsables de Bretagne et d'Anjou de bouleverser l'ordre établi. Pourtant, cet ordre a été voulu par le Divin, par la grâce duquel gouvernent les dirigeants de l'Europe.

Nous avons reçu du Roi de France les garanties pleines et entières que tous les efforts de négociation seront entrepris pour éviter que le sang ne coule. Il nous a également assuré de sa volonté que l'Eglise au sein du Royaume, occupe toujours la place éminente qui est la sienne : ces propositions seront officialisées dans un Concordat. En ces temps troubles, les croyants se doivent de respecter la loi des souverains d'Europe et l'ordre des États. Suivre la voie des sécessionnistes serait suivre la voie du Malin.

Si véritablement, comme on nous le rapporte, la Bretagne et l'Anjou ont déclaré unilatéralement leur indépendance et concentrent des armées, nous ne pouvons qu'exhorter les fidèles au respect de l'ordre et à la défense de la Couronne de France.

SS Eugène V


Fait à Aurillac, le 18 de Janvier 1458,
Pour la France, pour le Roy,
Armoria de Mortain

A. pour l'AAP

sources: antichambre, annonces du grand maître de france
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MessageSujet: Re: Vendredi 22 janvier 1458   Vendredi 22 janvier 1458 Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 16:03

Citation :
BRIGNOLES (AAP) - Le 20 janvier, la ville de Brignoles, en Provence, est tombée aux mains des troupes françaises. Ces dernières avaient traversé la frontière sans avertissement le 13 janvier et avaient entamé le siège d'Aix. N'ayant pu entrer de force dans la capitale provençale, trois des quatres armées en question s'étaient positionnées autour de Brignoles, à un jour de marche.

Dans une annonce aux Brignolais du 19 janvier, l'amiral de France Alcalnn Blackney, explique les raisons de présence française autour des murs. Il assure notamment que les armées «ne pilleron[t] pas [les caisses de la ville], pour une simple et bonne raison, c'est que c'est le soit disant "maire" qui ne veut que [le] "bien" [des Brignolais] aura tout dans sa propriété.» Il apporte aussi une nouvelle justification à l'attaque menée contre la Provence, accusant les autorités provençales de se livrer, prétendant que le Comté indépendant est en passe de devenir «un havre de paix pour les brigands, les rebelles de tout poil et les hérétiques» et affirmant avoir d'ores et déjà «occis des Sicaires du Lion de Judas, qui tentaient vainement de s'échapper de la ville après avoir profité de l'accueil de la Marquise!» Ce dernier élément ne serait toutefois qu'une tentative de désinformation visant à faire passer un simple brigand pour un membre de l'organisation religieuse, actuellement occupée en Béarn. Il est en effet notoire que de nombreux hors-la-loi figurent à la rubrique "Lion de Juda" sur les listes d'indésirables que se transmettent les prévôtés du royaume de France.

Deux des armées sont entrées en ville, tandis que la trace de la troisième a été perdue. Il faut noter que les défenseurs ne se sont pas opposés aux troupes françaises : aucune victime n'est à déplorer. Avant d'être destitué par les compagnies françaises, Yueel, le maire de Brignoles et par ailleurs curé de la ville, a pu escamoter les possessions municipales. Le 18 janvier, il déclarait : «Pour des raisons évidentes de sécurité des habitants de ma ville, j'ai donné l'ordre de ne point défendre la ville [...]. Refusant cependant que [les armées françaises] s'enrichissent, malgré leurs dires, j'ai anticipé leurs attaques en réfugiant les richesses de la ville dans l'Eglise.»

Kartouche, pour l'AAP

[Sources : Forum I, halle de Brignoles : Déclarations d'Alcalnn et de Yueel]
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