[Renaissance Kingdoms] Village de Vyu en Sallaz
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{:-:} Forum de Role-Play ·ï¡÷¡ï· Céans le village et la demeure des Marcossey, famille historique du village de Vyu en Sallaz, sur les terres du Faucigny, Duché de Savoie. À toi, nouvel arrivant : pour accéder au château, passe les Portes du village !
 
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 Vendredi 29 janvier 1458

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Ellisal de Marcossey
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Ellisal de Marcossey


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MessageSujet: Vendredi 29 janvier 1458   Vendredi 29 janvier 1458 Icon_minitimeVen 29 Jan 2010 - 23:53

Citation :
Provence : Quand l’innocence fait entendre sa voix


AIX-EN-PROVENCE (AAP) - La vérité sort de la bouche des enfants dit-on. L’un d’entre eux a pris la plume pour s’exprimer sur ce qui se passe actuellement en Provence. Voici son témoignage.

"Je n’ai pas compris.

Quand j’étais petit… déjà que je ne suis pas vraiment grand grand, mais quand j’étais encore un peu plus petit, on a voté pour la madame Marquise Tata Hersende. C’est pas ma Tata à moi, mais j’aime bien dire comme ça. C’est là que la Marquise, ben, elle est devenue Marquise. Avec beaucoup beaucoup des votes. Même que le m’sieur Dahut, ben il était tout pas du content.

Après… après ils ont tués maman parce qu’elle voulait faire la politique, je suis reviendu et comme je veux être le comte, ben j’ai déposé ma liste. On est arrivés dedans le conseil. C’est grand ! Oui ! Et bien, c’était bien. Bon, on avait quelques gens que j’aime pas trop trop parce qu’ils me disent que je suis petit mais je m’en fiche.

On a élu Zarco. Mais il y a eu l’accident. Alors, on a voté pour Ledzeppelin. Et puis, elle travaille du bien Led. Je dis « on » mais en fait c’est « ils », parce que moi, je voulais que ce soit moi, le comte. Finalement, quand j’ai vu qu’on allait se faire attaquer, j’étais bien content. Alors, comme il y avait l’attaque et qu’elle allait se battre pour défendre la Provence, elle a demandé si on était d’accord pour que l’Archi-Evèque CaC il soit le Vice-Comte. On n’avait pas le temps de voter. Alors on a dit oui, comme ça. Et personne il a dit non, enfin, je crois.

Tout plein beaucoup des provençaux sont partis se battre. Mes amoureuses deux et trois. Enfin, je croyais pour la deux… Mais je sais plus vu qu’elle est copine et cousine de ceux qu’ont pris le château. Et moi j’ai vu Toulon qui se vidait. Et puis je suis allé à Brignoles et j’ai vu que c’était vide de brignolais, mais il y avait tout plein des français ! En fait ils sont arrivés juste juste après moi. J’ai eu peur.

Là, ils avaient encore tué personne dedans les batailles, juste les passants. Alors je leur ai demandé de me laisser passer. Et comme je suis pas si grand que je voudrais, ben ils ont bien voulu me laisser aller jusqu’à Aix. Quand je suis arrivé, tout le monde il disait « Digo li que vengon! No pasaroun! *». D’autres ils disaient « Vive Valeque !* » mais c’était quand ils boivaient. Parce qu’ils voulaient se battre pour la Provence, ils voulaient bien mourir mais ils se souhaitaient quand même de vivre et de rester en vie.

Et puis… Et puis… il y a eu la bataille, la première. J’ai joué du tambour parce qu’il fallait. Il y avait un fifre, d’autres plus loin. On était portés dedans. C’était beau tous ces gens qui voulaient que la Provence elle reste Libre ! Comme on l’aime ! Moi, j’avais envie de pleurer parce que j’avais peur. Mais j’ai avancé. J’ai pensé aux rêves de Gisla, mon amoureuse numéro cinq. Elle voudrait être la Marquise, plus tard. Alors, il faut qu’il y a le Marquisat pour qu’elle est la Marquise.

Après que les troupes sont reparties… J’ai trouvé mon presque papa presque mouru. J’ai pas pleuré parce qu’il souriait. C’était ça la guerre. Et c’était pour la Provence et la Liberté. Il y a eu une autre bataille. Ça faisait tout aussi peur. Mais les gens, ils avaient mal, ça se voyait, mais ils se plaignaient pas. Et d’autres encore ils venaient. Pour d’autres affrontements, parce que ce qu’ils voulaient, c’était la Provence qu’ils avaient construite, la Provence dans le MAO, la Provence avec Gênes.

Parce que… Parce que pour ça aussi ils ont voté. Et ils sont plus à avoir dit oui qu’à avoir dit non. Je m’en rappelle. Tout le monde il en parlait. Alors pourquoi qu’ils parlent de la dictaturation ? Si les gens ils votent ? C’est de la dictaturation du peuple ? Alors comment qu’on peut dire qu’on libère le peuple qui dictature déjà ?

Le peuple, il est venu se battre. On dit que l’Ost est pas bien organisé. Des gens ils travaillent à le refaire tout bien. Mais… On s’en fout nous. Parce que nous, en Provence, on aime notre terre, et on se bat pour elle. Soldat, ou pas. Ce qu’ils ont pas compris les français et autres qui viennent soit du disant pour nous libérer. C’est qu’on veut pas être libérés ! On est LIBRE ! Déjà ! Moi, je vis depuis toujours dedans la Provence. Et je dis que les Provençaux ils sont heureux.

Il y en a qui grondent. Il y en a un peu qu’ont profité du moment où les Provençaux, ceux qu’aiment la Provence comme on la connait, et bien, tous ceux là, ils étaient soit tombés, soit prêt à se battre jusqu’au dernier pour la défendre… Et bien, ils ont profité de ce moment là pour lui taper dedans le dos. Pas parce qu’elle s’étouffait, non… Avec le couteau dedans la main, ils ont tapé.

Ce matin, en arrivant au château, les gardes ils m’ont dit « Désolé mon p’tit, t’es plus de la maison. » J’étais tellement étonné que j’ai même pas pensé à lui dire que je suis pas petit. Moi, je suis Galaad von Frayner, et, jusqu’à cette nuit, j’étais le Porteur de la Parole de la Provence qu’est Libre. Moi, je trouve que la Marquise, c’est la porteuse de l’Espoir. La porteuse de les valeurs qu’on a, qu’on aime. Et qu’en plus, on l’a élue. Et que même, elle a été bénie de par l’Eglise. Alors pourquoi qu’on dit qu’elle est pas légitime ?

J’ai pas compris.

Mais surtout moi, ce que je ne comprends pas, c’est comment ils peuvent dire qu’ils représentent tout le peuple alors qu’ils ont pas été élus ? Si ils avaient été élus, ils pouvaient aller voir l’Empereur et faire ce qu’ils voulaient.

Comment on peut dire « je suis ce qu’il faut » quand les gens ils préféraient mourir pour le Marquisat ?

Galaad Galaad von Frayner (Galaad__vf) Porteur de la Parole de la Provence Libre mis à la Porte par des Libérateurs qui enferment la Liberté.

*« Digo li que vengon! No pasaroun! » : Dites leur de venir, ils ne passeront pas
* « Vive Valeque » : Vis et porte toi bien."


Doch, pour l’AAP

Sources :
- [RP] Pas si loin, là où on les regarde partir... : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1168550&sid=pCLMw5LJUL9W9nCYe7I7Ps1jl (best-of) ou http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=4556
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Ellisal de Marcossey
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MessageSujet: EA - Repentance publique de la Cardinale de Fer   Vendredi 29 janvier 1458 Icon_minitimeSam 30 Jan 2010 - 0:01

Citation :
EA - Repentance publique de la Cardinale de Fer


Rome(AAP) -Le 23 janvier a été clouée en place publique romaine une très longue missive scellée d’une main cardinalice, celle d’Ingeburge von Ahlfeldt-Oldenbourg, plus communément appelée la Cardinale de Fer.

Qu’un Prince ou une Princesse d’Eglise demande ainsi pardon publiquement pour sa très longue absence de la vie romaine et des responsabilités ecclésiastiques est un fait rarissime, mais que cela soit le fait de la Cardinale Connétable de Rome, cheftaine des Saintes Armées est paradoxale à bien des égards.

En effet, cette femme d’Eglise et de guerre, également Princesse d’Aix et duchesse de Bourgogne, possédait une double réputation : celle de renfermer entre ses mains le cumul le plus impressionnant qui soit de charges, titres et bénéfices temporels et spirituels et celle d’être l’une des cardinales les plus disponibles qui soit et les plus capables d’assumer avec efficacité un nombre sans cesse croissant de responsabilités.

Mais, tout de même fidèle à une autre réputation qui est celle d’une femme au charisme glacial et au tempérament de feu n’a pas présenté une simple demande de pardon. Plus qu’une supplique aux hommes et à Dieu, cette lettre explique et se défend.

« Je n'ai pas été là et n'importe quelle personne, même sans être habituée de la cité romaine, a pu le constater.
Je n'ai pas été là, j'ai failli, j'ai manqué à mes devoirs et mes obligations, je suis en faute.
Je n'ai pas été là... doux euphémisme pour pointer du doigt le fait que j'ai tout simplement été absente.
Je n'ai pas été là, j'ai laissé mes fonctions de côté alors que le travail est l'un des fondements de notre accomplissement (…)
D'aucuns se sont lancés en spéculations hasardeuses, quelques-uns ont jugé, d'autres se sont réjouis, certains se sont interrogés. Toutes ces réactions sont plus ou moins légitimes et selon les personnes. Mais peu sont ceux qui au final ont su.
L'accusation, car il n'y a pas d'autre mot, qui est souvent apparue et qui m'est revenue, est que je préférais les ors du Conseil des Grands Feudataires du Royaume de France et ma couronne de Duchesse de Bourgogne à Rome et ses affaires. Cette accusation m'aurait fait sourire si elle n'avait pas été sciemment blessante. Blessante car lorsque j'ai été reconnue duchesse pour la première fois, j'ai mené de front toutes mes activités. J'avais indiqué que je serais moins présente, tant dans mon diocèse qu'au sein de ma congrégation, mais j'étais là. Et il y a eu la rupture. Et quand j'ai été reconnue une deuxième puis une troisième fois, oh, que n'ai-je pas entendu! »

Et aux accusations et aux critiques, sans se départir d’une certaine forme de majesté temporelle et humaine elle rétorque :

« La Bourgogne m'a sauvé la vie. Et si les esprits chagrins ne peuvent pas le comprendre, je n'en ai cure. Quand viendra l'heure pour moi d'être jugée, Il saura et c'est à Lui que je rendrai des comptes.
La Bourgogne m'a sauvé la vie car depuis des semaines, je sentais le doute s'emparer de moi. Je m'éloignais déjà de Rome et de mes pairs, je ne me sentais plus à l'aise. J'ai ressenti le besoin de penser à moi, un peu, moi qui avais intégré la Curie contre ma volonté première et qui depuis m'étais investie sans compter mon temps.
La Bourgogne m'a sauvé la vie car j'ai soudain pu respirer... sortir de la routine et des tracasseries romaines... cela m'a permis de me retrouver... jusqu'à la brisure.
La Bourgogne m'a sauvé la vie car il y a eu la rupture. Je ne rentrerai pas dans les détails, cela ne servirait à rien mais il serait bon de ne pas oublier pourquoi nous sommes là, quel est le but que nous poursuivons. Il ne faut pas, jamais, occulter, les paroles de notre prophète messianique Christos qui a jour a déclaré à ses apôtres :
« [...] Et il se tourna vers les autres apôtres, qui faisaient la moue :
" Et vous, regardez-vous, voilà que vous oubliez la vertu et devenez jaloux! Pour faire partie de ma communauté fidèle à Dieu, il faudra tendre à être pur de tout péché. Or je vois bien qu’aucun d’entre vous ne peut prétendre à un tel niveau de vertu. Tournez vous alors vers Dieu, mes frères, car lui est miséricordieux et vous donne l’occasion de vous laver de vos fautes et de suivre le chemin que je trace pour vous. [...] »
> Livre des Vertus, Tome 2 - Les Prophètes, La Vita de Christos : Chapitre XI - Création de l'Eglise »

Amorçant ainsi une étonnante critique du gouvernement de la « Cité Céleste » par les cadres de l’Eglise aristotéliciennes en se reportant au Livre des Vertus, texte fondamental de ladite Eglise, Son Eminence Ingeburge va même plus loin :

« ce but, j'ai eu le sentiment que nous nous en étions détourné. Mes doutes se sont accrus et j'ai préféré fuir. Mauvaise idée car ce n'est pas ainsi que l'on doit affronter les problèmes mais mauvaise idée surtout car s'investir sans relâche, durant des mois, ce n'est pas suffisant et cela ne l'est pas quand on ose marquer le pas, ralentir un peu la cadence infernale. Heureux sont les paresseux car lorsqu'ils en font moins que d'habitude, on ne le remarque pas... Autre point, et quel point, m'ayant poussée à m'éloigner... ce manque de considération, ce mépris, cet irrespect pour la Congrégation des Saintes Armées. Il est déjà dur pour ces femmes et ces hommes qui sacrifient tant d'évoluer au quotidien, ils n'ont pas besoin en plus d'être raillés et déconsidérés par ceux censés être de leur côté. Oh, les Saintes Armées, c'est laid, ça ose se battre — le dogme pourtant... — ça fait couler le sang, c'est violent! Dans un monde parfait, nous n'existerions pas... sauf que parfait, le monde ne l'est pas et nous n'en sommes pas responsables. C'est pourquoi nous sommes nécessaires et vous savez que nous le sommes car nous sommes appelés dès que cela ne fonctionne pas. Mais, non, non, il ne faut surtout pas considérer les Saintes Armées, juste les siffler quand tout part à vau-l'eau du fait des négligences locales tant temporelles que spirituelles. Moins qu'un animal, pas mieux qu'une pustule infamante. »

Et cette critique de la Connétable de Rome, qui semble arriver à point dans le chaos de la seconde Croisade de Genève, une fois de plus avortée du fait de la pusillanimité des cardinaux, fait échos aux virulentes protestations des croisés qui avaient pu s’émouvoir de la tournure des événements, se sentant littéralement abandonnés après avoir énormément sacrifié à leur foi et à des opérations lointaines et dangereuses en plein territoire hérétique.

Grande défenseuse de la Sainte Violence, tout à fait dans l’esprit du Petit Manuel de Juste et Saincte Intolérance du prêtre et théologien apostat Episkopos, Son Eminence Ingeburge laisse s’exprimer une amertume violente contre les religieux prêchant le pacifisme intégral, attitude en violation complète avec la mission première de l’Eglise qui est et reste la sauvegarde des âmes égarées, de grès ou de force.

Cependant, cette riche missive représente avant tout la marque d’une contrition sincère : « La Bourgogne m'a sauvé la vie alors que je n'avais plus de repères, que je ne croyais plus en l'institution que je servais.
J'ai été égoïste, cruellement égoïste, oui. Je me suis coupée de tous ceux qui étaient avec moi et pis, j'ai laissé ceux que j'étais censée guider. Pour cela et à eux, je fais acte de repentance et demande pardon. »

Confession rare de celle qu’on aurait pu prendre à tort pour une « femme d’appareil », cette dernière va jusqu’à demander pardon à toutes les personnes envers lesquelles elle pense avoir manqué à ses devoirs :

« Pardon à mes contempteurs de leur avoir laissé une si facile victoire;

Pardon aux fidèles qui comptaient sur moi et que j'ai déçus en restant sourde à leurs demandes, pardon à ceux qui souffraient d'une situation difficile et m'ont appelée à l'aide;

Pardon aux Béarnais pour n'être pas parvenue à convaincre en haut lieu qu'il valait mieux venir vous défendre vous plutôt que de dépecer le Duché du Berry;

Pardon aux membres du Collège Héraldique Romain, mes interventions disparates n'ont pas toujours été des plus pertinentes;

Pardon aux prélats de ne pas avoir été un Cardinal Romain attentif ni une consœur assidue;

Pardon à la Province ecclésiastique de Lyon, clergé et fidèles réunis qui m'ont toujours soutenue, sans faille; à mes clercs particulièrement, Guillaume de Lyseuil et Maximus68, aux membres du Séminaire Archidiocésain Saint Bynarr ainsi qu'au Clergé de Bourgogne;

Pardon à Saint Bynarr et à ceux qui ont occupé le siège de Lyon avant moi;

Pardon à mes amis de l'Eglise italienne que j'ai abandonnés alors qu'ils avaient besoin d'être soutenus;

Pardon à l'Ordre des Chevaliers Francs qui s'est retrouvé face à un connétable absent alors qu'il avait besoin d'un guide pour évoluer et mûrir;

Pardon aux Templiers qui souffrent depuis des mois de leur position bâtarde et inconfortable;

Pardon à la Garde Episcopale... qui sont de ceux qui font au sein de notre Eglise le plus de sacrifices et que j'ai arrêté de protéger;

Pardon à l'Ordre Teutonique où je demeure une fantomatique hospittlerin et où j'ai toujours bénéficié d'une indulgence que je ne mérite pas, pardon à mes frères et sœurs pour ne pas avoir su tenir mon rang dans l'ordre et au sein de la congrégation alors que j'ai toujours pu compter sur eux;

Pardon aux Chevaliers d'Isenduil Asphodelle, Chevreux, feu Ramon, Sabotin, qui ont avec sagesse su demeurer présents quand je n'étais plus là;

Pardon au Chevalier-Sénateur Izidore de Castelleo sans qui la Congrégation des Saintes Armées aurait définitivement sombré;

Pardon à ceux qui parmi les cardinaux qui ont su rester là pour moi quand je m'enfonçais dans l'obscurité, qui m'ont défendue et qui m'ont maintenu leur confiance;

Pardon à mes mentors Kreuz et Lorgol, je ne suis pas digne de leurs espérances et de leur amour;

Pardon à ma famille de sang et de cœur : Håkon, Vittoria Mette, Ellesya, AsdrubaelVect, Esyllt, Miguaël sans qui je ne serais rien;

Pardon enfin au Très-Haut que je n'ai pas servi, que j'ai défié et que j'ai ignoré en me détournant de Ses enfants et de Son Eglise. »

Et cette énumération, pour assommante qu’elle puisse paraître semble être le témoignage du point auquel la cardinale prenait et prend ses devoirs à cœur au sein de l’Eglise… car cette liste ne représente bien que les responsabilités ecclésiastiques de la duchesse de Bourgogne !

Attaque, critique, repentance, cette lettre est également une promesse qui annonce en fait le retour d’une des femmes les plus puissantes d’Occident, tant en Empire, en Italie et dans le Royaume de France qu’au sein de l’Eglise universelle : en concluant sa lettre, Son Eminence Ingeburge annonce quasiment la renaissance d’un Phénix au service de la Vraie Foi, une foi régénérée dont la vocation est une extension sans concession :

« Aujourd'hui, je déclare avoir connu le doute et le découragement en mon cœur.

Aujourd'hui, j'avoue avoir succombé aux péchés d'orgueil et d'acédie.

Aujourd'hui, je reconnais avoir failli à ma tâche.

Aujourd'hui, solennellement, urbi et orbi, je fais acte de repentance.

Aujourd'hui, je mets mon sort entre les mains de la Congrégation des Saintes Armées et du Sacré Collège des Cardinaux.


Pour conclure, que les schismatiques en puissance et autres hérétiques ne se réjouissent pourtant pas de ces doutes qui sont les miens et qui ne sont toujours pas résolus, mes ennemis non plus car ma foi, elle n'a jamais failli et est plus forte que jamais. Je reste en outre persuadée que Rome détient la vérité et est la plus à même de mener la communauté des fidèles sur le chemin de la vertu.
Non, ma foi en le Très-Haut et en Son Eglise est plus forte de jour en jour et je n'aurai jamais de cesse de lutter pour Lui jusqu'à mon dernier soupir. Et je ne fuirai plus face à mes doutes : je me battrai pour que Rome soit ce qu'elle doit être : un guide, un soutien, une force et non pas une institution uniquement bonne à assouvir les ambitions personnelles et à produire des lieues et des lieues de règlements.

« Logion 9 : Parfois Christos nous conseillait : " Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez-vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre. " »
> Livre des Vertus, Tome 2 - Les Prophètes, La Vita de Christos : Les Logions de Christos »

Leçon de vie, leçon de foi et d’humanité, cette missive change des déclarations insipides et des discours de principe dont abreuvent habituellement les fidèles tant la Curie que les Assemblées épiscopales !


Odoacre de Corinthe, pour l’AAP

Texte original de la lettre : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=18836
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MessageSujet: Elections Comtales : Inéligibilité de deux candidats de la liste 3P.   Vendredi 29 janvier 1458 Icon_minitimeSam 30 Jan 2010 - 0:10

Citation :
Elections Comtales : Inéligibilité de deux candidats de la liste 3P.


Poitiers (AAP)- Les élections battent leurs plein au Poitou, la liste du Parti Progressiste Poitevin : 3P, connait une mésaventure concernant deux membres qui compose la liste. Ce 24 janvier 1458 une annonce comtale annonce l 'inéligibilité de Clemence.Cheroy et de Enguerranddevaisneau.
La coutume Poitevine stipule que tout candidat à une élection Comtale devra justifier d'une résidence principale (IG) au sein du Poitou depuis au moins deux mois.
Hors il apparait que ses deux personnes n 'ont pas les deux mois de résidence demander.
Suite à cette décision comtale, la tête de Liste du Parti Progressiste Poitevin Jehan de Proisy Fortunat Vicomte d 'Olonne à été condamné à verser 300 écus d 'amende sans toutes formes de procès.
Malgré ses occupations et obligations le Vicomte à bien voulu répondre à nos questions.

AAP - Votre liste connait une situation difficile car deux de vos colistiers sont déclarés inéligibles, pourriez vous vous expliquez ?

Jehan_de_Proisy - Difficile, oui et non dirons-nous. En fait ces deux personnes ayant eu réponse du Prévôt de l époque le 24 novembre 1457 quand à leur installation, le délai de deux mois nous semblait résolu puisque le résultat des élections n interviendra, de facto, que le 30 Janvier. Or si nous avons réfléchis en terme d éligibilité la Coutume parle, elle de candidature. De fait pour être candidat il faut résider depuis deux mois en Poitou. Notez bien qu'on ne parle pas de la nationalité Poitevine mais simplement de résider. Nous aurions pu ergoter car entre « résider » et être établi il y a une nuance. Par exemple beaucoup de personnes commencent à résider en Poitou avant que de s y établir.

AAP - Le conseil vous a condamné à payer une amende de 300 écus sans procès trouvez vous cela normal ?

Jehan_de_Proisy - En ma qualité de tête de liste, j ai effectivement été sommé et non condamné puisqu'aucun jugement n a été rendu contre ma personne le Conseil Comtal n'étant nullement une instance de Justice de régler la somme de trois cent écus pour que, malgré cette situation, notre liste demeure éligible sous certaines conditions.

Que je trouve cela normal ou pas je n ai pas pour habitude de discuter les décisions du Souverain du Poitou hormis si l avenir du Poitou était menacé. Or nous ne sommes pas dans ce cas de figure. Disons que je considère cette somme comme un « don » plus ou moins « forcé » fait au Poitou. Peut être ce don justifiera-t-il une plaque commémorative puisque cela se pratique chez nous. « Petit sourire »

AAP - Avez-vous payé cette amende ?

Jehan_de_Proisy - Oui, j'ai réglé cette amende sur ma cassette personnelle estimant qu'il appartient à la tête de liste d assumer ce qui arrive à la liste. Une fois la somme versée, pour laquelle j ai d ailleurs obtenu quitus écrit et public, à ma demande « l invite » ayant elle-même été publique, nous avons donc désormais tout loisir de discuter du bien fondé ou pas de la décision Comtale.

AAP - Vos deux colistiers, Clémence de Cheroy et Enguerrand de Vaisneau, sont priés de démissionner du Conseil s'ils obtiennent un siège seront ils toujours inéligibles aux résultats des urnes ?

Jehan_de_Proisy - La question ne se pose pas de cette façon. Au regard de la Coutume, que j ai relue attentivement et pour la lecture de laquelle je me suis fait assister par un homme de Loi, ces deux personnes pourront être candidates.

Or qui dit candidat veut dire se signaler comme intéressé pour se présenter aux élections. L'éligibilité est une autre chose se référant essentiellement aux actes passés commis par la personne.

D'ores et déjà ces deux personnes ont fait savoir qu'elles défèreraient à l'injonction Comtale exprimée publiquement par Sa Grandeur Cyphus Garion dans sa proclamation.

AAP - cette situation parait difficile, comment arrivez vous a gérer la situation avec les membres de votre liste ?

Jehan_de_Proisy - La situation peut en effet paraître difficile vue de l extérieur.

En réalité, notre liste est composée de douze personnes toutes fermement décidées à participer à l effort pour le Poitou.

Il n y a pas de candidature « vide » si je puis m exprimer ainsi. Les personnes s étant portées candidates se sont engagées à occuper les places qui leur seront dévolues.

Ne nous voilons pas la face il y a deux listes en présence et il nous faudra sans doute, tant le Parti Progressiste Poitevin qu A.V.A.T.A.R., gouverner ensemble et ce malgré ou peut être grâce à nos divergences.

Ce qui fait que si, cette décision nous pénalise je n irai pas vous dire le contraire , notre structure et notre détermination font que les « suivants » de ces deux personnes sur la liste monteront d un cran (d une place). Dès lors cela nous laisse dix élus possibles score que nous n envisageons pas d atteindre la liste concurrente (et non adverse) comportant surement des gens compétents même si nous ne les connaissons pas tous au regard de leur valeur.

Gardons nous de les juger et attendons de voir une fois à l ouvrage ce que cela donnera.

La liste 3P est solide et je puis vous garantir que les efforts entamés depuis plusieurs mois en vue de cette élection n ont pas faibli pour autant. Les discussions se poursuivent parce que tout simplement nous avons d autres priorités que de satisfaire nos égos.

AAP - Avez-vous une chose à ajouter ?

Oui j ai quelques détails à ajouter vous deviez vous en douter. Je passe pour être un homme d ouverture et de patience. Il n en demeure pas moins que je reste très attaché à la « forme » des choses. Est-ce un défaut ou une qualité je ne le sais mais à notre époque cela me semble être important.
Apprendre la décision Comtale par la voie publique m a surpris en rentrant de retraite surtout qu aucun message écrit ne m a été adressé que cela soit par porteur ou par pigeon. Sans doute que le traitement de la noblesse Poitevine a évolué et que l on a trouvé cela inutile

De même qu'il semble, après examen, que ceux qui auraient pu se plaindre de la situation engendrée par notre liste, ne sont pas à l origine de la réaction Comtale. J ai, la soirée d hier entendu moultes versions et en ai discuté avec mon homologue de la liste AVATAR, Ventreachoux, le Seigneur de Rocheservières et de Talmont.

C'est un "concurrent" que je respecte car même si nos idées divergent je le sais gentilhomme peu enclin à s'abaisser à des actes dont j'ai entendu parler et qui ne sont le fait que de personnes incapables du moindre investissement personnel envers notre Comté.
Avez vous remarqué qu'en majorité il n'y a que des "vieux" de la multitude qui s'intéressent et critiquent le plus souvent. Curieux non que ceux qui auraient pu le faire ne le fassent pas...désamour ou indifférence?

Je vous dis à dimanche prochain puisque normalement nous aurons un nouveau Comte issu d une des deux listes proposées à la clairvoyance des Poitevins. Quel que soit le résultat j aurai grand plaisir à vous commenter la situation. Merci de m avoir donné l occasion de m exprimer.

AAP - je vous remercie de nous avoir accorder un peu de votre temps et vous souhaite bon courage pour la suite.


Alienor_de_Proisy, pour l'AAP

Source :
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=5549&start=225&sid=Gz1ukOhwqB8TaoWWpfnw8JfL0
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MessageSujet: Re: Vendredi 29 janvier 1458   Vendredi 29 janvier 1458 Icon_minitime

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