[Renaissance Kingdoms] Village de Vyu en Sallaz
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[Renaissance Kingdoms] Village de Vyu en Sallaz

{:-:} Forum de Role-Play ·ï¡÷¡ï· Céans le village et la demeure des Marcossey, famille historique du village de Vyu en Sallaz, sur les terres du Faucigny, Duché de Savoie. À toi, nouvel arrivant : pour accéder au château, passe les Portes du village !
 
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 Vendredi 03 mai 1461

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Ellisal de Marcossey
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Ellisal de Marcossey


Messages : 904

Feuille de personnage
Localiation actuelle: Fribourg - Confédération Helvétique
Statut: Etudiant - Médecine
Age: 28 ans

Vendredi 03 mai 1461 Empty
MessageSujet: Vendredi 03 mai 1461   Vendredi 03 mai 1461 Icon_minitimeMer 8 Mai 2013 - 20:54

[kap](Fribourg, au cœur de la meule)Genève (AAP) : À la surprise générale, le château de Fribourg, qui abrite les instances confédérales helvètes est tombé ce 2 mai aux mains de l’armée dirigée par Michel Blair, capitaine fribourgeois de l’armée Sicut Aquila. C’est donc une armée qui était sensée défendre le château contre les troupes de l’Empire qui a renversé le conseil en place.

Depuis la prise éclair de Genève ce 28 avril, l’attention a été portée vers Fribourg, où deux armées alémaniques avaient pris position. La chute rapide de Genève a permis à deux des armées impériales présentes de rejoindre Fribourg, rendues libres par la fin du siège. L’armée du Lion de Juda, dirigée par Léamance et renforcée par des effectifs sédunois, avait également pris position à Fribourg.

Pendant ce temps, le canton de Genève a été affranchi par les forces d’occupation sous l’égide du gouverneur Marqab, à la tête des troupes mercenaires au service de l’Empire. La population de Genève ville franche est donc coupée de l’Université et du reste de la Confédération. Aucune annexion n’a cependant été signalée. Les autorités comtoises et savoyardes ne souhaitent probablement pas abriter sur leur territoire la population genevoise, dont une grande partie est réformée, et dont une plus grande partie encore est politiquement active.

La chute de Genève n’aura pas laissé le temps à la justice genevoise d’exécuter la peine dévolue à Honorine, évêque de Genève résidant à Annecy. Celle-ci avait été mise en procès par le Tribunal de la République pour « Crime contre le Peuple de Genève », pour non respect du « Simultaneum », la loi qui régule à Genève la chose religieuse publique. L’accusation portait notamment sur le caractère secret de la nomination du curé Lauralou, sans information ni consultation auprès de la population genevoise. Le Simultaneum prévoit en effet l’election en halle des représentants des communautés religieuses.

L’évêque n’a pas répondu aux convocations. Considérant son absence et son manque de réponse comme un aveu et après avoir entendu le curé Lauralou, le Tribunal de Genève l’a reconnue coupable et condamnée à une distribution de pain aux plus humbles, et à laver le parvis de la Cathédrale. En cas de refus, le verdict prévoyait l’exécution par écartèlement. Faisant fi du Droit Canon qui interdit de se battre aux membres du clergé séculier, c’est en armes qu’elle s’est présentée devant les remparts de Genève, au sein de l’armée de White. Ce n’est cependant pas une première, son prédécesseur l’évêque Bourrike avait déjà pris les armes contre ses propres ouailles lors de la dernière croisade contre Genève. Mise hors d’état de nuire par Luc la Misère, Primus du Lion de Juda, Honorine n’a cependant pas pu être arrêtée par la police genevoise, prise de court par la prise de la ville. Comme elle, les membres du clergé bourguignon mis en procès dans le cadre du Tribunal Pourpre mis en place par les membres du Lion de Juda qui ont pris le château de Bourgogne ont échappé à leur peine, relaxés à la dernière minute.

Les forces genevoises comptent alors leurs blessés et tentent de rassembler leurs forces. Encore à la tête du Conseil, le chancelier Thomas Cromwell tente de rallier les terres confédérales libres. Sur l’eau, la caraque de guerre dirigée par Melian du Lys a résisté aux assauts de la Ribelle, caraque de guerre impériale, avant de quitter le port de Genève. L’armée du Lion de Juda envisageait de reprendre la mine d’or de Nyon, au nord-est de Genève.

C’est alors que la chute du conseil en place retentit comme un clairon dans les vallées suisses. Le conseil mis en place est tenu par les plus anciens et les plus charismatiques des membres de l’armée Sicut Aquila. Pour le capitaine Blair, il semble que le but ait été d’aller au devant des intentions de l’Empire en renversant le Conseil, et d’éviter le combat, le rapport de force étant a priori défavorable aux forces helvètes. L’opération visait sans doute à enlever les agréments aux compagnies franches Fatum et Eldorado, et peut-être aussi à l’armée du Lion de Juda. Des voix suisses s’élèvent qui parlent de trahison, et dénoncent un complot fomenté par Gaia, maire de Fribourg.

Le retrait de ces agréments faisait en effet partie des buts de guerre déclarés de l’Empire. Pourtant, des éléments laissent à penser que la mobilisation des forces impériales est antérieure à ces agréments, et que la volonté de s’en prendre contre Genève et la Confédération Helvétique date de plus longtemps. La rapidité et l’ampleur de la mobilisation paraissent impossibles sans un minimum de temps et de planification.

Suite à la chute du conseil confédéral, la déclaration de l’empereur au capitaine Blair ne s’est pas faite attendre : il le félicite, mais pose cependant plusieurs mises en demeure. Il exige le retrait des trois armées citées ci-dessus, l’abandon de toute poursuite judiciaire à l’encontre de soldats impériaux, et le versement de 20000 écus, le tout assorti d’un ultimatum de 12 heures. La petitesse du délai accordé et la somme demandée mènent à penser que cet ultimatum, dont les conditions sont difficiles à remplir pour le Conseil mis en place sauf à se mettre dans une situation très inconfortable, est un prétexte pour poursuivre le conflit. L’empereur ne souhaite pas transiger, comme le montre son refus de parlementer avec les troupes de Fatum, qui l'ont pourtant sollicité.

A la poursuite de buts ambitieux –des rumeurs parlent de rattachement de la Confédération à l’Empire- est-ce que l’Empereur n’aura pas laissé échapper l’occasion de mettre à profit le rapport de force en sa faveur ? Celui-ci n’est en effet pas immuable. Le nouveau chancelier helvète, Atila, connu pour sa ferveur quant à la défense de l’indépendance du peuple et de la confédération helvètes, a déjà fait connaître son intention de maintenir les agréments confédéraux pour l’ensemble des armées qui le portent. De plus, les compagnies Fatum et Eldorado sont à Reims, à deux pas des terres impériales.

Zarathoustra, pour l’AAP[/kap]
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