[Renaissance Kingdoms] Village de Vyu en Sallaz
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{:-:} Forum de Role-Play ·ï¡÷¡ï· Céans le village et la demeure des Marcossey, famille historique du village de Vyu en Sallaz, sur les terres du Faucigny, Duché de Savoie. À toi, nouvel arrivant : pour accéder au château, passe les Portes du village !
 
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 Lundi 25 janvier 1458

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Audixia De Marcossey

Audixia De Marcossey


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MessageSujet: Lundi 25 janvier 1458   Lundi 25 janvier 1458 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 22:19

Citation :
Entrevue avec Son Altesse Armoria de Mortain sur la Provence

Aix (AAP) - Alors que le Royaume de France est train de mettre à mal le Marquisat des Alpes Occidentales, Son Altesse Armoria de Mortain, Grande Maistresse de France, a bien voulu répondre à nos questions.

AAP - Bonjour Vostre Altesse, allez vous bien?

Son Altesse Armoria de Mortain - Le bonjour à vous. Je vais, je vais, grand merci.

AAP - Vous êtes à l'heure actuelle, avec les Compagnies d'Ordonnance, sujets de beaucoup de spéculations, de la part des Provençaux d'abord, de l'Empire ensuite, du Royaume de France et enfin de l'Église, que pensez vous de cet intérêt?

SAAM - Ma foi, j'en pense que quoi que l'on fasse, et quoi que l'on dise, les desseins ne sont prouvés que par leurs résultats... Et qu'il est facile - un peu trop facile - de présumer des intentions. Nous savons, nous, ce qui nous pousse, et savons aussi que notre tête peut rester haute. Et, par "notre", j'entends aussi bien la mienne que celles des hommes et des femmes partis en Provence.

AAP - Cela influence t-il vostre stratégie?

SAAM - Ce que l'on dit sans savoir ? *léger rire* Vraiment, non...

AAP - On vous reproche la surprise de cette campagne, bien qu'il semblerait que nombre de gens étaient en fait au courant avant l'entrée en Provence des Compagnies d'Ordonnance, qu'avez vous à dire à ce sujet?

SAAM - Que c'était en effet le secret de Polichinelle. Que l'on ne saurait déplacer quatre armées sans le faire savoir, et qu'enfin, si nous avons laissé les rumeurs courir, c'est que cela a permis de protéger nos soldats. Oh, à ce propos, je me réjouis de constater que la Bretagne a tellement changé qu'elle en vient à condamner un geste qu'elle a elle-même commis, quand elle a attaqué Laval - et pourtant, la situation était bien différent, puisque le Maine n'était pas l'abri à brigands que la Provence sait être *sourire*
Il est rassurant de noter cette évolution chez l'ancien ennemi de la Couronne que la Bretagne a si longtemps été.

AAP - Le Roy était-il au courant de cette Campagne? L'approuve t-il?

SAAM - Si Sa Majesté n'avait pris la peine de prévenir son cousin, et s'il n'avait clairement stipulé qu'un silence de sa part vaudrait accord, sans nul doute. Si les provinces du sud du Royaume n'avaient eu à se plaindre du comportement de la Provence, et n'avaient fait demande d'assistance au Roy - le devoir d'un suzerain - pareillement. Si Sa Sainteté le Pape ne s'était prononcé quant à la rupture de l'Ordre Établi, itou. Mais nous savons que notre démarche s'appuie sur ces trois points essentiels, et forts.

AAP - Est-il vrai que Sa Majesté avait écrit à son cousin l'Empereur?

SAAM - Oh, je l'ignore, ma foi. Ce qui m'inquiète, c'est que suite à l'entrée de nos armées en Provence, a été montrée une copie du courrier que Sa Majesté avait rédigé. Je ne sais comment elle a été mise au jour, puisque ledit courrier était privé. Je sais aussi que l'Empire ne fonctionne pas comme le Royaume pour ce qui est de ses institutions, aussi ai-je du mal à avoir le recul et la connaissances nécessaires pour vous bailler réponse.

AAP - L'Église a semblait pourtant avoir reconnu le Marquisat, les Capitaines Français ont évoqués l'"Ordre Établi", pouvez-vous nous en dire plus?

SAAM - J'en pense que je n'ai pas à me mêler de ce que fait l'Église. Le Pape est son autorité supérieure, et si l'un de ses écrits - trop rares, hélas - parle en faveur de l'Ordre Établi, je m'y fie sans balancer... Du reste, je ne partage pas les mots si durs récemment employés par le Duc Alcalnn contre l'Église : il convient de ne point jeter le bébé avec l'eau du bain.

AAP - Pensez-vous mettre rapidement à bas le Marquisat?

SAAM - Eh bien, je l'espère, oui, surtout quand je constate au travers des rapports de mes hommes que la prétendue marquise songe davantage à préserver son titre usurpé qu'à penser au bien de ce qu'elle prétend être "son" peuple : les villes, hormis la capitale, sont oubliées pour ce qui est des défenses - pour preuve, notre entrée dans Brignoles, que ses habitants ont préférer livrer tant ils étaient peu nombreux, puisque toutes les forces avaient été drainées par Aix... Pour preuve, l'état économique désastreux dans lequel la province est laissée, puisque tout sert à protéger ce fameux titre qui n'a nulle existence réelle ou légale. Quand nous serons parvenus à aider nos amis loyalistes à reprendre en main cette région, alors, tout ira mieux en Provence.

AAP - D'après nos informations, il semblerait que Gênes, mobilise contre vous, qu'en pensez-vous?

SAAM - Que Gênes est dans la même errance qui l'écarte de ce que Dieu a voulu pour notre monde. Que c'est bien la preuve que ce que fait la Provence est une gangrène. Et que nous comptons être des barbiers, ceux-là même qui pour sauver le corps, coupent le membre atteint.


AAP - Vous avez promis de rendre la Provence à l'Empire, concrètement comment allez-vous faire?

SAAM - Vous savez, il y a des Provençaux loyalistes... Certains s'étant fait connaître, et ayant essayé de lutter sur place, et qui ont connu tous les affres, tous les procès, tous les traitements à ce point ignobles qu'ils ont fini par s'exiler... Et ceux qui sont restés, et qui ont payé de leur silence le droit de ne point quitter leur terre natale, mais qui ne souffrent pas moins : ce sont ces gens qui ont légitimité à faire allégeance à l'Empereur. Et c'est ce que nous appelons de nos voeux.

AAP - L'Artois, province Française, c'est exprimée contre vostre intervention, qu'avez-vous à répondre?

SAAM - Que je trouve plus que regrettable que des voix se puissent élever contre la félonie, quelle qu'elle soit.

AAP - Un certain brigand, dénommé Kika15, semble vouloir frapper au cœur du Royaume pour vous forcer à quitter la Provence, cela vous inquiète t il?

SAAM - Mon Dieu, terriblement. J'en ai les plus grandes difficultés à trouver le sommeil. *éclat de rire*

AAP - C'était la dernière question, nous vous souhaitons une bonne journée. Au revoir vostre Altesse

A. pour l'AAP
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MessageSujet: Dax, ville solidaire.   Lundi 25 janvier 1458 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 22:25

Citation :
Dax, ville solidaire.

DAX (AAP) - C'est dans les moments les plus difficiles, quand tout va mal et que les temps sont durs qu'on voit la générosité s'exprimer avec le plus de force. C'est ce que les habitants de la petite ville de Dax, en Gascogne, ont pu apprécier.

La Gascogne ruinée doit faire face à des difficultés financières qui lui étaient jusqu'alors inconnues, et de ce fait, durcit les conditions de perception des impôts. Deux de ses villes ont eut des difficultés à s'acquitter de leur dette, Labrit et Dax, accumulant jusqu'à deux mois d'impayés. La dernière levée d'impôt de Dax, à 10 écus par champs et échoppe, a d'ailleurs entrainé une vive vague de protestations. Cette imposition, nécessaire pour que la ville puisse rembourser une partie de sa dette, n'a pas suffi à la combler entièrement. Ceci laisse craindre que l'augmentation de 50% des impôts ducaux, oblige la municipalité à réitérer.

Les dacquois ont cependant eu la surprise de voir revenir le premier maire de la ville, le sieur Gmat, et citoyen d'honneur de Dax. Celui-ci, très attaché à la ville, a rapidement pris contact avec la maire, et essayé de redynamiser la halle. Apprenant la dette qui liait encore la ville, celui-ci a décidé de s'en acquitter et a donc déboursé la somme de 778,60 écus. Le sieur Gmat a déclaré presque naturellement qu'il n'avait aucun mérite, ayant parfaitement les moyens, et qu'il ne s'agissait là que du geste que tout citoyen devrait avoir envers sa ville pour peu qu'il y soit attaché.

A la vue d'une telle démarche, on est en droit de se demander si ce geste altruiste n'aurait pas été guidé par une motivation politique. Le Sieur Gmat écarte cette hypothèse en affirmant ne pas se porter candidat aux élections municipales à venir. Dans une Gascogne sinistrée, il est agréable de voir que la générosité n'a pas disparu avec les caisses ducales et permet aux habitants de garder espoir.

Godgaby, pour l'AAP

Source :
Forum I, Gargote Gasconne, [RP/IG] Bureau du Maire
Forum I, Gargote Gasconne, [RP] Une lueur d'espoir pour un retour au bercail
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MessageSujet: Retour sur l'attaque du GM de la Licorne par une armée alençonnaise   Lundi 25 janvier 1458 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 22:27

Citation :
Retour sur l'attaque du GM de la Licorne par une armée alençonnaise

Mayenne (AAP)- Au début du mois de janvier, le Duc Nith, Grand Maître de l'Ordre Royal de la Licorne, a été victime d'une attaque militaire alors qu'il souhaitait se rendre en Normandie en passant par l'Alençon. Blessé, il s'est retrouvé à Mayenne où il a du être rapidement soigné. Le Duc a souhaité témoigner de ce qu'il a vécu la nuit du 1er janvier 1458.

AAP : Vous avez été grièvement blessé lors d'une attaque sur les routes alençonnaises. Y avait-il d'autres personnes avec vous ?

Nith : je voyageai seul, sans escorte, avec ma seule monture et mes armes comme seule protection, comme je le plais à le faire au sein du Domaine Royal.

AAP : Y a-t-il eu des témoins autre que les personnes impliquées dans cette attaque ?

Nith : Non, aucune autre personne à ma connaissance. Voyez-vous, je me demande encore comment j'ai pu rejoindre Mayenne, vu l'état dans lequel j'ai été mis...

AAP : C'est justement la question que je me posai à savoir si quelqu'un ne vous avait pas trouvé sur le bord de la route et vous avait ramené à Mayenne.

Nith : Je ne puis le savoir. Lorsque j'ai repris connaissance, je n'ai trouvé que mon fidèle serviteur, que j'avais laissé à Carentan.

AAP : Vous m'avez dit dans votre lettre qu'il s'agissait d'une armée alençonnaise qui est à l'origine de votre état. Comment avez-vous pu savoir que c'était une armée officielle de ce duché ?

Nith : Et bien juste avant l'attaque, j'ai reconnu le pavillon du Duché d'Alençon, armes que je connais bien, même à la lumière de la lune, pour avoir été Duc et Héraut.

AAP : Et comment cela s'est passé exactement quand vous avez vu cette armée ?

Nith : Bien. tout a donc commencé le premier jour de cette nouvelle année. J'avais pris quelques jours afin de rencontrer des frères d'armes à Mayenne, dans le Comté du Maine. Je me décidais de me rendre ensuite dans le sud de la France, mais pour cela, je devais retourner d'abord en Normandie afin de mettre mes affaires en ordre avant mon départ. Le chemin le plus court entre le Maine et la Normandie passe par la Bretagne et la ville de Fougères, mais vues les relations toujours tendues entre le Grand Duché de Bretagne et le Royaume de France, j'ai préféré éviter de passer par cette voie pour traverser les routes bien connues du Domaine Royal. Souhaitant voyager calmement, je souhaitais donc m'arrêter dans toutes les bourgades entre Mayenne et Avranches, et ce en passant par la ville d'Alençon. c'est donc dans l'après midi de ce premier jour de l'an MCDLVIII que je pris la route entre Mayenne et Alençon, traversant donc la frontière entre le Comté du Maine et le Duché d'Alençon. Dans la soirée, avec la nuit tombait tôt en cette saison d'hiver, que je parvenais enfin en vue de la ville d'Alençon. Au vue des tentes visibles à l'extérieur des remparts de la ville, on pouvait se douter qu'une armée protégé la capitale alençonnaise.

Cependant, cela ne m'inquiétait guère, ayant toujours voyager à mon gré au sein du Domaine Royal, en tant que citoyen de Normandie et de noble de Sa Majesté sur ses terres. La bannière alençonnaise flottait dans le vent d'hiver, facilement reconnaissable pour moi, comme je vous l'ai indiqué. Puis se fut le choc : le fracas des sabots sur le sol gelé, les cris des cavaliers haranguant leur monture, le frôlement de la lame sortant de son fourreau. Sans aucune semonce, je fus assailli par l'armée alençonnaise. Abasourdi par tel comportement, je réagis avec un temps de retard : ces hommes étaient déjà sur moi alors que je brandissais à peine épée et bouclier entre mes mains. Dans ce chaos, je reconnus un homme : messire El Cid, sire dont je fus l'invité au cours de son mariage et des joutes organisées pour l'occasion, il y a de cela à peine quelques mois.

AAP : Vous pensez alors qu'ils ne vous auraient pas reconnu et vous auraient pris pour une personne peu recommandable sur le territoire alençonnais ?

Nith : Non je ne pense pas qu'il m'ait reconnu. Du moins, je ne pense pas avoir quelque chose qui aurait pu les contrarier

AAP : Donc vous penchez plus pour un accident ?

Nith : Et bien, avec les éléments que j'ai pu récupérer ensuite, j'ai appris qu'il s'agissait d'une chasse aux brigands, enfin une garde dans l'hypothèse qu'une bande de brigands s'en prendrait au château d'Alençon. Or, ai-je l'air d'un brigand ? Je n'ai, à ce jour, reçu aucune missive s'enquérant de ma santé, et encore moins d'excuses

AAP : L'armée alençonnaise avait-elle été prévenue de votre passage ?

Nith : Non. je n'ai jamais eu à prévenir les autorités de mon passage lorsque je me déplace au sein du Domaine Royal. De plus, je n'ai point entendu ou lu d'annonce informant qu'une armée s'en prendrait à quiconque tenterait de s'approcher de la ville d'Alençon.

AAP : Comptez-vous porter plainte au près des autorités alençonnaises ou une demande de réparation ?

Nith : Oui, demande de réparation a été demandée, auprès de l'Alençon, du Conseil du Domaine Royal, et de la Connétablie, d'autant qu'il s'agit ici d'une affaire concernant un Grand Officier de la Couronne

AAP : Vous êtes donc en attente que la situation se dénoue. Que comptez vous faire par la suite ? reprendre votre route vers la Normandie une fois définitivement remis sur pied ?

Nith : Oui, pour l'instant, je suis toujours dans l'attente d'une réponse officielle. Pour l'heure, je compte reprendre mes activités, entre la forteresse de Ryes et la capitale

AAP : Avez-vous quelques choses d'autres à rajouter sur cette histoire ?

Nith : Toute cette histoire provient d'une méprise, et cela m'inquiète, d'autant que j'en fus la principale victime. En ces périodes de fin d'année, les informations ont du mal à être transmises. Qui plus est, cette manie de vouloir tout verrouiller, je me demande si cela s'est au moins avéré efficace. Y a-t-il eu plus d'innocents voyageurs fauchés par cette armée que de véritables brigands? A mon avis, la réponse est oui. D'où la question sur l'intérêt de pareille manœuvre... De plus, passez-vous des heures à farfouiller dans toutes les annonces ? Personnellement, non, je n'en ai pas le temps, surtout lorsqu'il s'agit d'annonce qui date. Un rappel a été effectué, certes, mais le lendemain de cette altercation, donc trop tard pour moi malheureusement.

AAP : très bien je vous remercie d'avoir répondu à mes questions.

**

Afin de connaitre la position de l'Alençon sur ce qui s'est passé, la rédaction s'est permise de contacter la personne reconnue par le Grand Maître de la Licorne lors de l'attaque, le Duc d'Escouché, El Cid (dict EL_Cid31), actuel conseiller particulier auprès du conseil ducal d'Alençon et Surintendant des finances. Ce dernier a bien voulu répondre à nos questions, sur ce sujet.

**

AAP: L'armée à laquelle vous êtes ou étiez rattaché ce jour là, avait un but précis à atteindre ? quelle était l'objectif plus clairement de cette armée ?

El Cid : Je commandais cette armée. Celle-ci bouclait la capitale alençonnaise suite à diverses menaces portant sur elle et suite aux chutes des châteaux du Béarn et de Champagne. Une annonce avait été faite expressément en ce sens. Le duc d'Alençon avait pris soin de prévenir ses homologues et voisins afin d'avertir de la situation. Ses homologues avaient fait publiés la déclaration de l'Alençon sur leur place publique respective.

AAP: Il s'agissait donc d'un rôle de protection de la capitale. Lors de votre patrouille, qu'est ce qui vous a poussé à charger le Duc Nith ? l'aviez vous reconnu ?

El Cid : Il est évident que je ne l'avais pas reconnu. L'attaque n'a pas été faite sciemment au sens que l'Alençon ne s'amuse pas à attaquer des chevaliers de la licorne ou des officiers royaux reconnus et identifiés comme tels.

AAP : Le Duc Nith lorsque je l'ai interviewé, pensait de même. Cela dit, alors que c'était un acte involontaire, une méprise de votre part, pourquoi n'avoir pas adressé d'excuse à l'attention du Grand Maître ?

El Cid n'a donné pour seule réponse qu'un sourire.
AAP : A votre sourire, dois je deviner que selon vous, cela n'était pas une chose que vous deviez faire ? Que vous ne vous sentez pas coupable dans ce qu'il s'est passé ce soir là ?

El Cid : Ma responsabilité personnelle ne saurait être engagée en effet. J'exécutais une décision de mon duc et je n'étais pas en mesure d'éviter l'incident malheureux. La responsabilité de cet incident revient au grand maitre de ne pas s'être annoncé compte tenu des diverses annonces précèdent l'action, soit au duché d'Alençon d'avoir mis en place ces actions afin de défendre son territoire. Je laisserai le lecteur choisir.

AAP: Le Grand Maître de la Licorne dit ne pas avoir lu d'informations concernant le passage d'armées dans ce secteur. Est il possible alors qu'il y ait eu un soucis de communication de ce fait au moins entre le Maine et l'Alençon, voir plus loin encore ?

El Cid : aucunement. Une enquête a démontré que l'annonce était parfaitement lisible en place du Maine et un peu partout dans le comté et ce depuis plusieurs jours, avant même le début de l'action. Le duché d'Alençon s'en était assuré a de multiples reprises afin d'éviter ce genre de mésaventures.

AAP : Il y a donc eu une enquête sur cet accident si je peux l'appeler ainsi. A l'initiative de qui, cette enquête a été menée et suite à quoi ?

El Cid : des comptes ont été demandés à l'Alençon suite à une demande d'éclaircissement de Nith auprès des feudataires par le truchement de Dame Marie-Alice d'Altérac et suite à la lettre adressée a Son Altesse Armoria et au conseil du domaine royal

AAP : Avec cette affaire en cours, votre rôle dans l'armée est-il mis à mal actuellement de manière générale ?

El Cid : Je ne sais pas si je suis en mesure de répondre a cette question. Je vous dirai bien que non. Une fois les menaces écartées, j'ai détruit mon armée sur demande de mon Duc sans toutefois qu'il n'y ait aucun lien de causalité entre la destruction de mon armée et ces faits regrettables. La défense de la capitale a perduré après ces évènements donc là encore je serai tenté de dire que non, même si mon duc serait plus à même de répondre a ces questions. Enfin j'imagine mal qu'on me reproche d'avoir exécuté les ordres même si je n'occulte pas le fait d'avoir participé aux discussions visant a prendre ces mesures en tant que membre du conseil ducal Alençonnais. Quant à l'armée, pour être tout a fait exact, elle portait la fleur de lys, ayant reçu l'agrément de la capitaine royale et n'était pas composée de soldats alençonnais mais du ban d'Alençon, rassemblé afin de défendre notre sol .

AAP : très bien. Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions.



Juliette, pour l'AAP.
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MessageSujet: Le soutien de la Bretagne à la Provence   Lundi 25 janvier 1458 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 22:36

Citation :
Le soutien de la Bretagne à la Provence

Rennes (AAP) - Alors que depuis plus d'une semaine maintenant la France est entrée en guerre contre la Provence, cette dernière reçut le soutien du Grand Duché de Bretagne, qui avait connu une situation similaire à la sienne pendant longtemps.

En effet la Bretagne, dont la reconnaissance de la souveraineté par la France date de novembre 1456, eut affaire pendant plusieurs années à des attaques des armées françaises qui affirmaient vouloir rétablir l'ordre en Armorique. La Provence, qui se revendique indépendante depuis des années, connait à présent une mésaventure similaire. Par ailleurs, le lien entre la Bretagne et la Provence est ancien, les deux Etats s'étant alliés et reconnus mutuellement leur souveraineté en octobre 1455. Depuis les échanges entre les deux pays demeurèrent fréquents et leurs relations diplomatiques solides. Il est important de préciser que cette alliance, même si elle prévoit un soutien logistique, n'implique pas une obligation de défense.

C'est ainsi sans surprise que la Bretagne condamna l'intrusion des armées françaises sur le territoire provençal dès le premier jour. Le Grand Duc de Bretagne fit ainsi, le 18 janvier, la déclaration suivante :

"A tous,

La Bretagne a appris avec stupeur, horreur et indignation l'agression de la Provence par des armées françaises.
Attaquer un pays en paix n'est jamais glorieux, le faire sans déclaration de guerre est une atteinte impardonnable à l'honneur.
De plus, détourner les troupes et les moyens prévus pour une croisade afin de piller par surprise un Comté aristotélicien ajoute un aspect méprisable à ce qui était déjà inacceptable.

Aussi nous condamnons fermement cet acte barbare trahissant une volonté expansionniste totalement illégitime. Nous sommes également attristés de voir la Couronne de France s'asseoir à nouveau sur le droit des peuples à disposer d'eux mêmes et de n'avoir d'autre langage que celui de la violence aveugle. Nous espérions, à tort, que ces pratiques honteuses, étaient révolues. Hélas pour la Provence ce n'est pas le cas.

En ce jour nous pensons d'abord à la Provence, à son peuple et sa noblesse qui doivent encore être sous le choc d'un tel crime. Nous savons ce que vous vivez et nous prions pour vous. Puissiez-vous résister à cet acte barbare et obtenir, tôt ou tard, justice contre vos agresseurs. Toute la Bretagne est à vos côtés dans cette période douloureuse."

En outre le Grand Duc adressa une lettre ouverte à Rome pour demander la condamnation des actes de guerre français par l'Eglise.

Depuis les manifestations de soutien à la Provence ont été nombreuses en place publique bretonne. Un envoi de 300 pains à prix coûtant pour la population provençale touchée par les conflits a été envoyée et des experts militaires bretons, forts de leur expérience durant les conflits entre la France et la Bretagne, seconderaient les stratèges provençaux.



Le Kozh, pour l'AAP
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MessageSujet: Re: Lundi 25 janvier 1458   Lundi 25 janvier 1458 Icon_minitime

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