[Renaissance Kingdoms] Village de Vyu en Sallaz
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{:-:} Forum de Role-Play ·ï¡÷¡ï· Céans le village et la demeure des Marcossey, famille historique du village de Vyu en Sallaz, sur les terres du Faucigny, Duché de Savoie. À toi, nouvel arrivant : pour accéder au château, passe les Portes du village !
 
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 Mercredi 16 mars 1459

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Ellisal de Marcossey
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Ellisal de Marcossey


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MessageSujet: Mercredi 16 mars 1459   Mercredi 16 mars 1459 Icon_minitimeMer 16 Mar 2011 - 18:32

Citation :
Genève-Savoie : La paix des braves


Sion (AAP) - Après de longs mois de mots doux, de combats féroces et d’occupations réciproques, une trêve a été signée ce douzième de mars entre le duché de Savoie et la République de Genève, les deux belligérants à l’origine du confit qui s’est étendu par la suite, impliquant nombre d’autres acteurs.

Les lecteurs désireux de reconstituer l’enchaînement d’évènements qui ont conduit à la situation actuelle pourront se référer aux articles suivants, disponibles aux archives de l’AAP :

17-12-1458 Guerre Genève - Savoie!
21-12-1458 Guerre de Savoie: genèse du conflit
01-01-1459 Guerre de Savoie : la duchesse a du mal à écarter les Suisses
11-01-1459 Fondue Savoyarde
31-01-1459 Empire, à la croisée des chemins
05-02-1459 Nouvelles de Rome et avenir de Genève

Pour en résumer les grandes lignes : Annecy a été reprise par les Savoyards et leurs alliés, Genève occupée par les armées dites saintes sous le commandement de leur connétable Mrgroar. Celui-ci a proposé le 23 février aux voisins de Genève (les autres cantons de la Confédération Helvétique, la Savoie et la Franche Comté) un traité qui leur proposait, pour l’essentiel :

- Le retour de Genève dans la Confédération (a cette heure Genève est ville franche)
- Sa mise sous tutelle par une délégation dite aristotélicienne (en fait Mrgroar)
- L’annulation pure et simple des élections populaires
- L’obligation pour tout résident d’être baptisé et non excommunié de la communauté dite aristotélicienne et la poursuite judiciaire et militaire de tous ceux qui ne rempliraient pas une de ces conditions
- La définition d’un territoire sous la protection de la susdite délégation comprenant Saint Claude (Franche Comté), Annecy (Savoie), et Lausanne (ex canton souverain helvète, aujourd’hui détruit par les flammes)
- Des obligations d’ordres judiciaires et militaires
- Des projets de collaboration économique

Mais les voisins concernés ont refusé en bloc la signature de ce traité. La Franche Comté a déclaré ne plus vouloir s’impliquer dans le conflit dès lors que Annecy était revenue dans le giron savoyard, et la Savoie a retiré ses troupes de Genève.

C’est que parallèlement, les genevois maintenaient la pression en organisant des révoltes à Chambery, et des groupes qui seraient rattachés à la République ont pris Bellay (Savoie) et Saint Claude. Par ailleurs, le conseil genevois « historique », à la tête duquel l’avoyer Powerjeff a été promu par les urnes et éjecté de l’avoyerie par les armées romaines occupantes, continue son activité.

Des pourparlers et une trêve de fait s’en sont suivis entre le chancelier genevois, le duc de Savoie Fenthick et le Franc Comte Jontas. Dès lors, les forces romaines sont isolées de leurs alliés de circonstance alors que les Helvètes mobilisent de toutes parts leurs forces. Les appels de Mrgroar à faire des contre-propositions à son traité visiblement déconnecté des réalités de la région, puisque refusé sans conditions, et à la démobilisation des forces helvètes semblent ne pas trouver d’écho.

C’est dans ce contexte qu’est né le traité de paix entre la Savoie et le conseil de la République de Genève. Outre la reconnaissance de fait du maintien de la légitimité par la Savoie du conseil de la République de Genève contre les prétentions de MrGroar, de l’indépendance de la Confédération Helvétique par la Savoie, et donc possiblement par le royaume de Lotharingie (Savoie, Franche Comté et Lorraine), et par l’empire, la reconnaissance mutuelle des torts (et donc le renoncement par la Savoie d’exigences d’ordre pécuniaire) quant au déclenchement du conflit, le traité donne satisfaction aux buts de guerre de Genève, sur les bases de la jurisprudence de la paix de Dôle qui a mis fin au conflit entre celle-ci et la Franche Comté en 1457.

Sont désormais établis entre la Savoie et Genève, les usages militaro judiciaires suivants :

¤ On ne fracasse les gens qu'en cas de :
- loi martiale globale avec passages par les armes ou loi martiale locale,
- mise en place de la procédure de talion, pour faire simple quand un méchant a commis un méfait sur le territoire de l'un des signataires et qu'il a filé avant que le juge ne lui ait mis la main dessus, on l'inscrit sur la liste de nos armées. Cette mesure qui ne liste que ceux qui échappent au juge, afin d'éviter la double peine, est provisoire durant le temps de la trêve, soit trois mois.
¤ On ne fracasse plus les gens quand :
- ils sont membres officiels d'une organisation tant qu'ils n'ont commis aucun méfait sur les terres des signataires.
- ils ont commis des méfaits chez nos voisins ou alliés, sauf si leur dossier est transmis en vertu d'accords judiciaires antérieurs au méfait.
- c'est vendredi pour les genevois
- c'est le dimanche en terre aristotélicienne romaine.

Beaucoup espèrent que ce traité, instituant une trêve de trois mois, soit un premier pas vers une paix durable, et pourquoi pas le commencement de relations cordiales entre les signataires. Beaucoup sans doute espèrent aussi que cette guerre aura servi le déclin de certaines pratiques qui peuvent être considérées comme abusives dans l’ensemble des royaumes.

Reste encore la dimension purement religieuse du conflit, et la possibilité d'une transformation de l'essai contre l'hétérodoxie Réformée par le coup de force des armées dites saintes. Pour l'heure, plusieurs helvètes fidèles aristotéliciens d'obédience romaine out rendu leur certificat de baptême et embrassé la foi aristotélicienne Réformée.

Zarathoustra, pour l’AAP
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MessageSujet: Re: Mercredi 16 mars 1459   Mercredi 16 mars 1459 Icon_minitimeMar 29 Mar 2011 - 17:34

Citation :
Guerre de Rome contre Genève : les croisés investissent le territoire confédéré


Sion (AAP) - Ce seizième de mars, une armée croisée portant bannière périgourdine et dirigée par Namaycush a été repoussée des remparts de Sion et amputée d’une bonne part de ses effectifs par l’armée du Bonheur dirigée par Cendres, chargée de la défense du canton.

Les forces occupantes de Genève, dirigées par Mrgroar au nom de l’Eglise romaine, avaient pourtant déclaré ne pas avoir de visées hostiles à l’égard des autres cantons de la Confédération Helvétique. Interrogé par des Helvètes à ce sujet, Mrgroar a affirmé qu’il s’agissait là d’une « attaque préventive et défensive » visant des membres du Lion de Juda, qui ne constituaient pourtant qu’une partie infime du corps de défense. Il a ensuite renouvelé ces déclarations d’intentions pacifistes envers le peuple helvète.

Cette situation semble difficile à comprendre si l’on ne remonte pas dans le temps pour y chercher les origines de l’implication de l’Eglise dans ce conflit. A la première croisade contre Genève, déclarée en 1456 et qui n’a jamais été officiellement achevée, se sont ajoutées une deuxième lors de la guerre de Genève contre le Béarn en 1457, puis une troisième plus récemment pendant la guerre de la République lémanique contre la Savoie. C’est à cette dernière occasion, alors que les combattants de Genève étaient sollicités ailleurs, que Mrgroar a saisi l’opportunité d’investir Genève, d’une part pour en éradiquer toute présence réformée, et d’autre part pour en faire le bastion des forces armées aux ordres de Rome.

Sa stratégie pour justifier l’invasion d’une terre souveraine a été de placer d’emblée le conflit sous l’angle spirituel, d’affirmer que Genève et sa politique n’étaient dictées que par un groupe d’hérétiques, et que ses visées étaient religieuses. Cette stratégie semble s'inscrire dans la ligne déjà adoptée lors des conflits suscités qui avaient pourtant des origines purement diplomatiques, il s’agissait bien de guerres temporelles. Ainsi, la dernière croisade a été déclarée le 20 janvier dernier contre la « République Réformée de Genève », titre que la ville n’a jamais revendiqué.

Et pour cause, ceux qui connaissent Genève savent combien l’idée d’une ville sous le joug de la communauté réformée est fallacieuse. Plusieurs membres historiques du Conseil de la République, telle l’éminente spéculatrice théologienne et mercaticienne Notwen de la Concorde, sont des croyants baptisés et fidèles au dogme romain. Depuis longtemps, la loi dite « Simultaneum » régit les rapports entre les communautés religieuses et assure au culte romain la disponibilité partagée de la Cathédrale Saint Pierre, bien que cette loi n’ait jamais été reconnue par la hiérarchie ecclésiastique. Peu avant la guerre contre la Savoie, un mariage entre une aristotélicienne réformée et un aristotélicien baptisé a été célébré dans la liesse. La cohabitation entre les religions n’est troublée la plupart du temps que par les évêques envoyés par Rome, souvent particulièrement belliqueux.

Même si Genève est le siège historique, mais non exclusif, de la communauté réformée (on en trouve à Pau, à Montauban, et ailleurs, où ses membres sont le plus souvent condamnés à la clandestinité), affirmer qu’elle est dirigée par un groupe d’hérétiques et l’appeler « République Réformée » constituent des abus de langage.

Comment comprendre, à la lumière de ces faits, que les troupes d’occupation aient évincé l’avoyer (maire) Powerjeff, baptisé, évidemment non Réformé, qu’elles aient lancé un assaut « défensif » (sic) contre la ville de Sion, concordataire et probablement la moins hostile à l’Eglise de toute la Confédération ?

Ce dernier assaut sur Sion entame la crédibilité de Mrgroar quant à ses déclarations de non agression de la Confédération. Beaucoup d'Helvètes craignent qu'il ait pour icelle le même genre d’intentions qu’il a eues pour Genève. S’il affirme n’avoir de velléités hostiles qu’à l’égard de la communauté réformée, il n’a pourtant pas hésité à démanteler les institutions et à occuper le territoire d’un Etat souverain qui est très loin de n’être peuplé que d’hérétiques.

Zarathoustra, pour l'AAP
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